SellingAtHome : L’histoire racontée par Jennifer

SellingAtHome : sa création et son évolution. Jennifer nous partage son expérience de VDI et sa vision de la vente directe.

L’univers de la vente directe et la naissance de SellingAtHome

Jennifer Simon : CEO et cofondatrice de la société SellingAtHome

En 2013, Jennifer travaille chez Filiassur, une entreprise dans laquelle elle restera pendant 3 ans, d’abord en comptabilité puis en reporting assureurs. En parallèle, elle exerce également en tant que Vendeuse à Domicile Indépendante (VDI) pour une grande société de vente à domicile. Pendant près d’un an, elle vit une expérience enrichissante, qui lui permet de sortir de sa zone de confort. C’est au cours de cette période qu’elle réalise à quel point les processus du métier de VDI sont lourds et fastidieux : utilisation de catalogues papiers et de bons de commandes manuels. Elle observe alors que les procédures sont longues et complexes, c’est de ce constat que née l’idée de créer SellingAtHome.

C’est ainsi que Jennifer et Benjamin décident de développer une solution pour digitaliser tous les processus de la vente directe, tant pour les marques que pour les vendeurs. La plateforme est pensée pour couvrir tous les aspects, du recrutement à la gestion dématérialisée des commandes en passant par le management d’équipes. Depuis maintenant 7 ans, la solution ne cesse d’évoluer, intégrant de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux besoins spécifiques des marques et des vendeurs, en fonction de leur secteur d’activité et des avancées technologiques.

 

Aujourd’hui, nous échangeons avec Jennifer pour découvrir son expérience et sa vision de la vente directe.

La découverte de la vente directe

Quelles étaient tes motivations pour devenir vendeuse à domicile indépendante ?

“Je n’étais pas particulièrement motivée par la vente, mais plutôt par la marque. Je n’aurais pas accepté d’être VDI pour une autre enseigne car je croyais et je crois toujours en la qualité de leurs produits. L’idée de pouvoir obtenir des produits en participant activement aux ventes me plaisait car c’était une belle opportunité de garnir ma cuisine tout en relevant un vrai défi. De nature peu commerciale, ce choix représentait pour moi un grand challenge personnel, une façon d’aller au-delà de mes limites et de découvrir un nouvel univers.”

Quelle vision avais-tu de la vente directe avant de débuter en tant que VDI ?

“ À l’époque, j’avais une image vieillotte de la vente directe. Je l’associais à des après-midi thé entre des femmes au foyer, où l’aspect social semblait primer sur le business. Je pensais qu’il fallait obligatoirement avoir une fibre commerciale et que les outils à disposition des VDI rendaient tout le processus de vente très simple et intuitif. Je croyais que tout était parfaitement pensé pour faciliter le travail des vendeuses, avec des logiciels ergonomiques et un accompagnement technique efficace.”

Ton expérience en tant que VDI

Quels aspects ont été les plus intéressants et les plus difficiles ?

“L’expérience humaine a été l’un des points forts de mon expérience. J’ai rencontré beaucoup de personnes très intéressantes, qu’il s’agisse de clients ou d’autres VDI. C’est cette dimension relationnelle qui donne tout son charme à ce métier. 

Au début, j’ai commencé en vendant à mes proches, puis mon réseau s’est élargi naturellement. L’entraide au sein de l’équipe et le management étaient top, ce qui m’a permis de vivre une très belle expérience malgré les défis.

D’un point de vue plus concret, la qualité des produits facilitait la vente. En revanche, les aspects administratifs étaient plus lourds et fastidieux. Voici quelques exemples : 

  • Lors des réunions, il fallait remplir manuellement les bons de commande, parfois plus d’une quinzaine en une seule session. Les clientes devaient compléter ces bons à la main, je devais ensuite vérifier chaque document le soir-même, puis ressaisir toutes les informations dans un back-office peu intuitif avant le dimanche matin. Étant donné que la plupart des réunions se tenaient le samedi après-midi, cela laissait peu de temps pour gérer cette partie.
  • Autre difficulté, les moyens de paiement modernes n’étaient pas encore disponibles : je devais leur déposer ou envoyer les chèques en même temps que les bons de commande.
  • Pour récupérer les commandes, en fonction de la taille de la commande, je devais les récupérer sur Harfleur et quelquefois plus rarement sur Rouen.

Tous ces processus longs et fastidieux n’ont fait que renforcer cet aspect pénible du métier.”

Penses-tu que la digitalisation a rendu le métier de VDI plus accessible ?

“Absolument, la digitalisation a été une véritable évolution pour ce métier. Aujourd’hui, le temps gagné sur l’administratif permet de se concentrer sur la vente. Les erreurs de saisie sont considérablement réduites et les paiements en ligne ont remplacé les chèques, rendant le tout beaucoup plus fluide. 

De plus, les marques ont désormais une visibilité en temps réel sur les performances de leurs équipes. C’est un avantage pour la gestion des équipes et des stocks. Cette modernisation a transformé le métier, le rendant plus accessible, plus agréable et plus efficace.”

Comment ta vision de la vente directe a-t-elle évolué au fil de ton expérience ?

“Mon expérience a complètement changé ma perception de la vente directe. Comme je l’ai déjà mentionné, j’avais initialement une vision assez vieillotte de ce métier. Désormais, je le vois comme une opportunité enrichissante, permettant de générer des revenus complémentaires intéressants. Toutefois, la surcharge de tâches administratives a fini par me fatiguer, c’est l’une des principales raisons pour laquelle j’ai arrêté le métier de VDI. Cela dit, l’évolution des outils digitaux a modernisé cette activité, la rendant aujourd’hui plus simple pour la partie administrative et plus attractive pour la partie commerciale.”

Parlons du projet SellingAtHome

Utilisation SellingAtHome

Avant de rentrer dans le vif sujet, peux-tu nous parler de ton rôle actuel chez SellingAtHome ?

“Pour SellingAtHome, je m’occupe principalement de la gestion des finances et de l’administration. Mais également du développement de la stratégie comme les levées de fonds, les investissements, la banque, etc). Nous développons également une partie RSE pour nos entreprises (Elvis, Sixmon et 15.100.17 )”

Peux-tu nous parler de l’histoire de SellingAtHome et des défis ?

“Initialement, je cherchais simplement une solution pour gérer mes rendez-vous, mon carnet d’adresses et mes statistiques de vente. Bien évidemment, Benjamin, a vu plus grand et a développé une plateforme intégrant directement les catalogues des marques, les mécaniques d’achat, la gestion des stocks, la gestion des vendeurs, etc. C’était un défi de taille : convaincre les marques de l’efficacité de notre solution et surtout, de prouver que cet outil pouvait devenir un levier central de leur activité. Aujourd’hui, SellingAtHome est un véritable pilier pour de nombreuses entreprises.”

Quelles sont les fonctionnalités les plus innovantes de SellingAtHome ?

“Pour les VDI, le module de recrutement et le live shopping sont de véritables atouts, car ils facilitent l’animation des réunions et l’expansion du réseau. 

Du côté des marques, le dashboard centralisé, le module de recrutements et les outils d’export de données permettent une gestion plus précise et une meilleure réactivité.

En tant qu’ancienne VDI et actuellement cofondatrice de SellingAtHome, je pense que peu importe les besoins, SellingatHome répond avec efficacité et performances aux différents besoins et attentes des acteurs de la vente directe.”

Qu’est ce qui te rend le plus fière sur SellingAtHome ?

“Bien évidemment ma première fierté, c’est d’avoir amélioré le métier de VDI et de l’avoir rendu plus accessible. 

Je suis également très fière qu’en tant que petite entreprise française à taille humaine, nous ayons réussi à convaincre de grandes marques de collaborer avec nous. Aujourd’hui, 7 ans plus tard, nous travaillons avec plus d’une vingtaine de marques qui nous font confiance, évoluent et développent leur activité grâce à notre outil.

Je suis fière de pouvoir me dire que nous créons des emplois, que nous soutenons le lancement de petites marques en simplifiant les processus afin d’accélérer leur croissance et rentabilité. C’est dans cet esprit que nous avons adapté notre modèle tarifaire : plus une marque active de vendeurs, plus elle contribue, tout en bénéficiant d’une rentabilité accrue. Inversement, en période de baisse d’activité, les coûts diminuent, évitant ainsi de pénaliser les marques durant les phases de recrutement plus calmes.”

Faisons un point sur l’avenir

Quels sont les projets futurs pour SellingAtHome ?

“Nous travaillons actuellement sur la V2 de la plateforme, avec une refonte visuelle et technique. L’objectif est de rester à la pointe de l’innovation avec des technologies modernes, tout en continuant d’accompagner les marques dans leur transformation digitale.”

Quel avenir pour le secteur de la vente directe ?

“Le secteur de la vente directe doit s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs et intégrer davantage de pratiques responsables et durables (RSE). Il est crucial de ne plus considérer ce métier comme un simple loisir, mais comme une activité à part entière. Par ailleurs, la dimension sociale restera essentielle, car les clients ont besoin de se rencontrer et d’échanger avec un vendeur. Le Covid a renforcé cette tendance, rendant la vente directe plus que jamais pertinente. La complémentarité entre différentes marques sera aussi un enjeu majeur. Les VDI proposent de plus en plus des produits variés (cosmétiques, bijoux, etc.), offrant ainsi une alternative aux grandes entreprises traditionnelles.”

Le clap de fin

Un dernier message pour nos lecteurs, qu’ils soient VDI, marques ou futurs VDI ?

“Foncez ! La vente directe a de l’avenir. Contrairement aux idées reçues, ce métier est plus moderne que jamais, avec des outils digitaux qui simplifient le quotidien. Ce secteur n’est pas vieillot, mais plutôt dans l’air du temps … en constante évolution, qui offre des opportunités à tous ceux qui souhaitent se lancer.

Pour les marques, n’oubliez pas d’intégrer davantage de responsabilité sociale dans l’entreprise, voici quelques exemples : 

  • Choisir des fournisseurs responsables
  • Vendre des produits éthiques et durables
  • Réduire les papiers et emballages
  • Jouer la transparence des produits
  • Assurer une rémunération équitable
  • Offrir un environnement de travail inclusif et respectueux

Voilà quelques pistes, à vous de jouer 😉

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